La climatisation des bâtiments commerciaux est souvent un instrument désaccordé
Un bureau, une chambre d’hôtel ou un magasin sans climatisation… Pendant les étés chauds, il est difficile de l’imaginer, tant pour les employés que pour les visiteurs. Dans le même temps, la climatisation est considérée comme un gros consommateur d’énergie, et il incombe souvent aux gestionnaires de bâtiments commerciaux et d’installations de veiller à ce que le refroidissement soit efficace. À cela s’ajoutent les pressions en faveur de la durabilité, la variation des besoins et de l’occupation des locaux, l’autoproduction d’énergie, les prix au comptant… et surtout, le facteur humain. Quels sont les défis liés à la climatisation des bâtiments et peut-on les relever efficacement ?
Les bâtiments commerciaux ont beau être équipés de climatiseurs dernier cri, les économies escomptées ne sont toujours pas au rendez-vous. Pourquoi ? Le problème n’est pas qu’ils ne peuvent pas climatiser – ce sont les commandes.
Il suffit d’observer les bâtiments équipés d’unités de climatisation extérieures autonomes et non multi-split. Le bâtiment comporte plusieurs unités par étage, chacune dotée d’un contrôleur (mural ou portable), mais cette commande séparée entraîne un fonctionnement inefficace. Souvent, les commandes sont alignées au même endroit, de sorte qu’elles ne peuvent pas refléter la température de la pièce qu’elles contrôlent. On ne peut que rêver qu’elles tiennent compte de l’utilisation d’une pièce donnée. Lorsqu’il faut changer quelque chose, la même action doit être effectuée plusieurs fois sur chaque boîte. Le système ne peut tout simplement pas être contrôlé et optimisé de manière centralisée, et les coûts augmentent rapidement.
S’appuyer sur le facteur humain est délicat
Le contrôle décentralisé ne se traduit pas seulement par le fait que l’administrateur ne peut pas facilement contrôler le fonctionnement et les températures des climatiseurs. En même temps, les utilisateurs ne peuvent pas limiter les maxima et minima réglables. Il y a donc des situations où quelqu’un laisse fonctionner l’unité à 16 degrés, puis ouvre une fenêtre… En voyant cela, le gestionnaire de l’installation aurait du souci à se faire.
Malheureusement, il ne le voit pas. Le problème peut être résolu en liant le refroidissement à l’ouverture de la fenêtre – dans ce cas, le climatiseur s’arrête « brutalement » par l’intermédiaire du contacteur. Mais cela ne sert à rien et raccourcit la durée de vie de l’appareil.
Tout aussi inefficace est la dépendance zéro à l’égard de la présence de personnes dans la pièce. La plupart du temps, tout le monde se préoccupe de rafraîchir le bureau, mais il est plus facile d’oublier de l’éteindre quand on part.
Un autre problème courant des commandes de refroidissement dans les bâtiments commerciaux est qu’elles entrent en conflit avec d’autres systèmes – chauffage, rideaux d’air… Il est difficile de faire en sorte que les technologies ne fonctionnent pas en parallèle, même si c’est du gaspillage et que cela ne sert à rien.
Une puissance réservée inutilement surestimée
Imaginez une journée ensoleillée dans un hôtel. Les clients prennent un bon déjeuner et se rendent généralement dans une pièce fraîche pendant une heure, par exemple pour faire une sieste. Au cours de la matinée, la pièce est devenue assez chaude à cause du soleil, et ils mettent donc en marche l’air conditionné. La consommation d’électricité du bâtiment est alors très élevée. Pour éviter les surcharges et couvrir ces pics, l’hôtel doit largement surestimer la puissance réservée facturée par le tarif forfaitaire.
Les différents boîtiers de commande font l’objet d’un traitement à part. Ils sont souvent peu clairs et si vous laissez un utilisateur normal y accéder, il sera perplexe ou le fonctionnement du climatiseur sera déréglé.
Un exemple typique est celui d’un grand magasin ouvert équipé de plusieurs unités de climatisation. Quelque part dans un coin, vous trouverez un puzzle de plusieurs écrans, chacun devant être réglé exactement de la même manière, mais le personnel devant péniblement le faire séparément. Et pourquoi payer pour plusieurs panneaux de contrôle si je contrôle la température d’une seule pièce ? Et pourquoi le boîtier est-il placé dans la petite pièce voisine où il mesure la température, alors qu’il doit connaître la température réelle de l’atelier ? Toutes ces questions méritent d’être posées.
La clé de l’efficacité et du confort : la climatisation intelligente
Les systèmes de contrôle intelligents peuvent résoudre ces problèmes opérationnels et bien d’autres encore. Il n’est pas nécessaire d’imaginer les bâtiments du futur sous le terme de « bâtiment intelligent ». Il peut s’agir d’un nouveau bâtiment, mais aussi de bureaux vieux de 30 ans ou d’un bureau municipal situé dans un ancien bâtiment. Un bâtiment intelligent se contente de gérer les technologies existantes de manière moderne – y compris les systèmes de refroidissement actifs – afin d’éliminer les problèmes de fonctionnement. Il assurera une meilleure gestion de l’énergie et allégera le budget.
Il s’agit de caractéristiques et d’avantages que seule une intervention mineure sur le système de climatisation existant peut apporter. Ils seront particulièrement appréciés par les opérateurs, les administrateurs et les gestionnaires d’installations :
- Visualisation et contrôle centralisés de toutes les unités dans une application mobile ou de bureau (surveillance en temps réel).
- Limites de température maximales et minimales réglables par l’utilisateur. Au lieu de 16 à 28 degrés, par exemple, ils ne pourront choisir que sur une échelle de 21 à 24.
- Arrêt standard du refroidissement lorsqu’une fenêtre est ouverte pendant plus de cinq minutes, par exemple, grâce à la connexion au capteur de fenêtre. Ventilation oui, gaspillage non.
- Une absence prolongée de la pièce entraîne l’arrêt du refroidissement.
- Un panneau mural (tablette) pour contrôler plusieurs climatiseurs, même s’ils ne sont pas multisplits. Pas besoin d’une multitude de boîtiers.
- Le fonctionnement du climatiseur réagit à la mise en marche du chauffage ou du rideau d’air.
- La fonction de gestion de la charge régule la puissance et les surtensions, d’où l’inutilité d’un transformateur géant et d’un montant forfaitaire surestimé pour la puissance réservée. Au lieu de cela, il déconnecte automatiquement et temporairement les consommations inutiles à un moment donné, telles que la charge de la wallbox ou le chauffage de l’eau du réservoir.
- Des alertes sont envoyées à l’application si la température souhaitée ne peut être atteinte, indiquant par exemple une porte de couloir ouverte.
- L’administrateur sait exactement où aller pour fermer la porte (et qui prévenir).
- La connexion aux stores électriques des fenêtres permet d’économiser encore plus de coûts – si possible, le système donnera la priorité au refroidissement passif par rapport au refroidissement actif et déclenchera la technologie d’ombrage. La climatisation ne se déclenche que lorsque les stores ou les volets ne suffisent pas.
- La prévision permet d’éviter que le refroidissement ne démarre lorsque le temps s’annonce agréable.
- Grâce à la connexion avec PV ou SPOT, le système peut pré-refroidir les pièces à des moments opportuns.
- Bien entendu, toutes les unités sont immédiatement mises hors service lorsqu’un incendie est détecté, ce qui est une exigence législative.
- Les intervalles d’entretien peuvent être définis dans l’application et des notifications peuvent être envoyées lorsque l’entretien doit être effectué
- Signalement des conditions d’erreur.
- Démarrage de la climatisation en fonction du calendrier, y compris les jours fériés et les vacances.
- Possibilité de relier le contrôle et les données de plusieurs sites en une seule application.
Comment cela se passe-t-il dans la pratique ?
Dans la pratique, ces idées se heurtent souvent aux limites imposées par les fabricants en matière de contrôle, mais elles ne sont pas irréalistes. Les climatiseurs modernes ont généralement des interfaces ouvertes, ce qui leur permet d’être contrôlés par un système de niveau supérieur.
Il y a deux façons de mettre en œuvre cette intégration. La première consiste à développer une solution personnalisée, ce qui est coûteux, difficile à maintenir et à étendre. La seconde option consiste à utiliser un système universel tel que Loxone. Ce système offre une solution logicielle prête à l’emploi avec des mises à jour régulières, ce qui garantit des coûts de mise en service et de maintenance minimes.
En outre, Loxone permet de relier toutes les technologies du bâtiment en une seule application et permet une utilisation polyvalente des capteurs (pour l’automatisation de l’éclairage, les alarmes ou simplement le refroidissement en fonction de l’occupation). Il intègre à la fois les systèmes multisplits, y compris le contrôle de zone via Modbus, et les unités de conditionnement d’air autonomes via AC Control Air.
Des utilisateurs satisfaits
et un facteur de durabilité
Les utilisateurs ne seront-ils pas gênés par ces restrictions ? Peut-être au début, par dépit, mais après quelques jours, ils comprendront qu’il vaut la peine de laisser le refroidissement à l’automatisation. Ils bénéficieront d’une température confortable, sans chocs, sur leur lieu de travail ou dans leur chambre. Et s’ils veulent changer la température, ce sera beaucoup plus facile que d’avoir à déboguer des programmes sur des boîtiers et des contrôleurs compliqués.
Enfin, la gestion de l’énergie dans un bâtiment est un critère essentiel tant pour la durabilité que pour les économies réalisées.
En bref, la climatisation intelligente est un élément clé de la gestion efficace des bâtiments commerciaux. Le système Loxone offre une approche moderne du contrôle de la température qui garantit des conditions optimales pour les utilisateurs et contribue à la durabilité énergétique des bâtiments. Lorsqu’il est correctement déployé, il permet non seulement de réaliser des économies, mais aussi d’améliorer le confort et de respecter les exigences environnementales les plus strictes.
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